Dans ce cinquième épisode, Engagés – le podcast de la Région consacré à la vie publique - part à la rencontre de trois élus fortement impliqués sur les questions de développement et d'équité des territoires : Laurence Rouède, Florent Lacarrère et Sandrine Hernandez. Tous les trois ont fait de leur engagement politique un prolongement de leurs engagements personnels et professionnels.
Ecoutez l’épisode 5 d’Engagés
Laurence Rouède : « Il y a un vrai sujet autour du rééquilibrage et l’équité territorial »
- Vice-présidente en charge du développement et de l'équité des territoires et des contractualisations.
J’ai bientôt 49 ans, je suis née à Libourne et je vis encore à Libourne au cœur de la Nouvelle-Aquitaine. J’ai mené des études en droit et en sciences politiques et j’étais chargée d’enseignement vacataire, à l’université, ici à Bordeaux 4 et dans des IUT. Plutôt spécialiste des sujets de sociologie politique et puis spécialiste de la Chine, de l’Etat chinois et la socio-histoire de la Chine. Et j’enseignais aussi dans ces domaines-là. Et puis la vie, une rencontre avec un élu que je connaissais depuis longtemps, étant née à Libourne. C’était le maire de Libourne : Gilbert Mitterrand. Un jour il m’a proposée de venir travailler pour lui, dans son cabinet à la ville de Libourne. Je n’avais jamais envisagé les choses sous cet angle-là. J’ai dit : « Pourquoi pas ? ». Et je me suis prise au jeu. J’ai arrêté l’enseignement. Je devenue à temps plein collaboratrice de cabinet de Gilbert Mitterrand. Et de fil en aiguille, ça m’a amenée à m’investir en politique.
Florent Lacarrère : « On a un véritable enjeu en matière de logements étudiants et jeunes »
- Conseiller délégué au logement, au logement des jeunes, à l'habitat et l'efficacité énergétique des bâtiments
Avant d’être élu régional, j’étais - et je suis encore d’ailleurs - étudiant en droit à l’université de Pau où je termine mon doctorat de droit public, où j’enseigne un petit peu également. Et puis à côté de ça un parcours un petit peu politique, puisque j’étais adjoint au maire, puis maintenant maire de mon petit village des Pyrénées-Atlantiques. Je me suis engagé d’abord dans des associations locales, notamment mon école de musique où j’ai été élève, dirigeant, puis professeur. C’était, pour moi, une forme de passion aussi la politique. Donc, dès que j’ai eu mon permis de conduire et que j’ai pu m’engager, j’ai pris ma carte.
Sandrine Hernandez : « La réhabilitation d’ilots dégradés et la production d’habitats sociaux est un enjeu important »
- Conseillère déléguée à la revitalisation des centres-bourgs, au foncier et à l'urbanisme
De formation, je suis urbaniste-géographe, j’ai fait mon master 2 à Bordeaux. Je suis une slasheuse : j’ai eu plusieurs activités, d’autres que je continue en parallèle, j’ai d’ailleurs animé une plateforme dédiée aux slasheurs. Les slasheurs sont des personnes globalement curieuses, qui ont des appétences pour plein de sujets et qui s’autorisent à avoir plusieurs activités en parallèle. La plateforme, je ne m’en occupe plus, mais j’ai été fondatrice-gestionnaire d’hébergements touristiques. Une activité que je poursuis. J’ai également été fondatrice d’une association de créateurs, d’artistes et d’artisans locaux à Saint-André de Cubzac qui s’appelle Les petites pépites. Avec le mandat régional, j’ai dû laisser le bébé à d’autres âmes charitables qui veulent bien animer ce collectif. Je suis également céramiste à mes heures perdues. Et puis je suis basketteuse depuis de nombreuses années. Et ça c’est un peu mon exutoire hebdomadaire.