Les 21 et 22 mars 2022, les élus régionaux réunis en séance plénière ont approuvé le nouveau contrat de Plan État Région (CPER) 2021-2027, qui doit concourir au développement économique et à un aménagement durable et équilibré du territoire.
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Avec ce contrat de plan 2021-2027 et l’accord régional de relance (ARR) 2021-2022, l’Etat et la Région Nouvelle-Aquitaine s’engagent pour investir massivement et de manière coordonnée. Ces documents traduisent une stratégie commune définie par l’État et la Région pour la Nouvelle-Aquitaine. Outils de valorisation partagée, ces documents concourent au développement économique et à un aménagement durable et équilibré du territoire.
La relance des territoires, une priorité fondamentale
L’accord régional de relance 2021-2022, élaboré en relation avec la préparation du CPER 2021-2027, a permis d’identifier et de soutenir des projets structurants matures, dont la réalisation s’inscrit sur ces deux années, pour lesquels l’impact sur la reprise est le plus significatif. Dans cette temporalité, plus de 2,8 milliards d’euros ont été mobilisés par l’État et la Région.
Quatre priorités pour le territoire néo-aquitain
Le CPER 2021-2027 s’inscrit dans une même dynamique, il fixe les contours d’un modèle de développement résilient, durable et solidaire pour la Région.
Il s’illustre par une volonté forte de répondre aux besoins de recherche, de formation, d’accès à la santé et aux services publics mais aussi aux enjeux relatifs, au bien-être et au bien vieillir des populations, à la sûreté alimentaire ainsi qu’au développement des équipements.
Les quatre grandes thématiques ainsi retenues au CPER-cadre 2021-2027 soulignent cette volonté.
- L’enseignement supérieur, la recherche et l’innovation
- La transition écologique et énergétique
- Le soutien à l’appareil productif et aux filières
- La cohésion sociale et territoriale
pour l'enseignement supérieur recherche innovation dont 110 millions de l'Etat et 247 millions de la Région
Pour la transition écologique et énergétique (TEE) dont 391 millions de l'Etat et 420 millions de la Région
Pour le soutien à l’appareil productif et aux filières dont 7,7 millions de l'Etat et 56.7 millions de la Région
Pour la cohésion sociale et territoriale dont 359 millions de l'Etat et 329 millions de la Région
Un outil contractuel souple et évolutif
Dans le courant de la programmation, de nouvelles ambitions pourront être inscrites au contrat de Plan. Se voulant être un outil contractuel souple, le CPER prévoit à échéances et modalités encadrées par les articles "Eco et socio-conditionnalités des aides" (article 4) et "Gouvernance du CPER" (article 5) des évolutions. L’Etat et la Région mettent en place des éco-socio-conditionnalités des aides délivrées qui permettront la définition de critères complémentaires.
Les acteurs devront faire la démonstration d’une démarche vertueuse en matière d’impact environnemental ainsi que de responsabilités sociale et sociétale induite par le respect des indicateurs dument établis.
Des comités de pilotage thématiques et un comité de suivi annuel examineront la mise en œuvre du CPER et pourront valider l’intégration de nouveaux projets. L’état d’avancement d’exécution du contrat de plan fera, chaque année, l’objet d’une présentation auprès de la conférence territoriale de l’action publique (CTAP) pour avis après débat de ses membres.
Vers l'intégration ultérieure au CPER d'un volet "mobilités"
La Région a exprimé son attachement à intégrer au CPER 2021-2027 un volet « mobilités », présent au sein des CPER antérieurs, dont il constitue traditionnellement la partie budgétairement la plus importante.
Associant de nombreuses collectivités infrarégionales, ce volet a un effet levier en matière d’attractivité des territoires, de création de richesse et d’emplois. Il constitue, au regard des exercices précédents, un véritable accélérateur de croissance.
Le Ministre des transports a néanmoins proposé une contractualisation 2023-2027 entre l’Etat et la Région, portant sur les projets de mobilités, intégrant les infrastructures de transports. De fait, un volet « mobilités », pourra venir compléter ultérieurement ce CPER.
Le CPER près de chez vous
Par cet outil contractuel et par la poursuite d’une stratégie de proximité avec les collectivités territoriales, l’Etat et la Région s’engagent à préparer la Nouvelle-Aquitaine aux défis de transitions actuels et à venir, qu’ils soient écologiques, énergétiques, technologiques, sociaux ou encore économiques. Cet investissement mutuel tend à amplifier l’action publique pour accélérer et massifier les transformations déjà à l’œuvre.
Ce CPER trace une vision stratégique ambitieuse. Un modèle de développement pour une Nouvelle-Aquitaine dynamique et résiliente. La première liste des projets accompagnés vient illustrer cette ambition concertée entre l’Etat, la Région, les territoires et ses acteurs
Quelques exemples de projets inscrits au CPER 2021-2027
- En Charente
Soutien au développement de la filière BD - En Charente-Maritime
Ferrocampus, PLUDI à La Rochelle - En Corrèze
Développement de nouveaux espaces de formation sur le Campus de Tulle - En Creuse
Ecole régionale du patrimoine à Felletin - En Dordogne
Cité sportive à rayonnement régional : restructuration du stade de Rongiéras
Extension de la Plateforme Agroalimentaire Technologique Innovante de Dordogne (PLATIDO) - En Gironde
Campus INCARNE « Maintenance en environnement sensible » à Blaye
Campus Agronomique de Nouvelle-Aquitaine (CANA) – Bordeaux Sciences Agro à Gradignan - Dans les Landes
Projet scientifique et culturel du musée d’intérêt régional de Mont-de-Marsan - Dans le Lot-et-Garonne
Conservatoire végétal régional d’Aquitaine (Montesquieu) - Dans les Deux-Sèvres
Projets de Maisons de Santé Pluridisciplinaires - Dans la Vienne
Campus santé de Poitiers - En Haute-Vienne
L’école vétérinaire de Limoges
Le Pôle culturel bâtiment Jidé - En Béarn : La reconversion de la Halle Sernam à Pau, la création d’un tiers-lieu dédié à l’économie créative ou l’UPPA Tech IPREM à Pau, aménagement dans un bâtiment en cours de réalisation
- Au Pays Basque
Financement de l’Institut Culturel Basque (ICB)